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27 juillet 2017 - Après réflexion

A la suite de mon précédent article,
l'un de mes collectionneurs, et non des moindres,
et comme si d'autre part il en existait « tant et plus »,
et des treize à la douzaine,
et qui par ailleurs connaît, sans médiateur 
(il est important de le souligner), 
les œuvres impliquées dans le processus 
dont je ne donne qu'un détail du « résultat »,
ce collectionneur, donc, à l'œil particulièrement attentif,
m'a fait la double remarque suivante.

Tout d'abord, qu'il était dommage que l'ensemble des œuvres
impliquées dans le processus ne soit pas montré.
A quoi je réponds que ce travail est tout à fait inédit
et que je préférerais, pour sa première présentation, 
le montrer dans la réalité (et non sur ce blog), 
qui plus est au sein d'un ensemble plus vaste, 
mais toujours d'une étroite cohérence.
Je n'y reviens donc pas.
Toutefois, et si l'on tient à s'attacher au processus depuis son commencement, puis-je au moins donner, après celle-là, cette image-ci (et qui, elle aussi, rend si mal compte de la réalité de l'œuvre originale):



Fortuné Viguier (Marseille, 1841- 1916)
Les Lavandières (titre factice)
lavis de bleu, 168 x 248 mm, nombreuses et importantes rousseurs,
principalement en haut et à droite,
traces de signature « F. Viguier » en bas et à droite.
(Coll. de l'Artiste)
© Hervé MOLLA - 2017

Fortuné Viguier est un peintre français de l'École provençale, 
né à Marseille le 20 janvier 1841 et mort dans cette même ville
le 13 janvier 1916.
Aux Beaux-Arts de Marseille, il est l'élève d'Eugène Lagier, 
d'Émile Loubon et de Philippe-Auguste Jeanron ; à Paris, de Léon Bonnat. Il expose au Salon des artistes français de 1869 à 1881.
Le musée des beaux-arts de Marseille, le musée Grobet-Labadié, à Marseille aussi, le musée d'art de Toulon, le musée de la Castre (Cannes) conservent des œuvres de Fortuné Viguier.
Précisément, l'aquarelle de ce paysage provençal animé de lavandières n'est pas sans rappeler, dans sa construction, 
telle huile sur toile, représentant un bouvier 
et ses bêtes s'abreuvant, conservée au musée de la Castre.
J'avais brocanté mon aquarelle, il y a plus d'un quart de siècle, je ne sais plus où, dans son encadrement doré et son passe-partout graufré d'origine, et sur son montage qui, bien que réalisé par l'un des meilleurs encadreurs marseillais de la Belle Époque, de nombreuses fois médaillé ainsi que l'affirmait l'étiquette collée à l'arrière du cadre (et qu'il me faudrait produire) et scellant ainsi le travail achevé, et à moins que l'aquarelle n'ait été contrecollée postérieurement (ce que je ne crois pas, cependant), et de manière très abusive en tout cas, avait, en fait de conversation de l'œuvre, apporté au contraire d'importantes (et, pour certains, bien disgracieuses) rousseurs. Ou doit-on dire roussures ?
Lesquelles rousseurs font partie de l'histoire de l'œuvre.
Ainsi les retrouve-t-on, et de manière consubstantielle, à certains endroits du Sampling que j'ai réalisé...

Justement, c'est l'autre reproche que me fait mon collectionneur (au plutôt le regret qu'il émet) : que la photo de mon précédent article rende compte si mal de la subtilité du collage original (et que mon collectionneur connaît), « derrière une sorte de voile gris ».
J'ai donc recommencé ma prise de vue, avec une plus belle lumière, et pour le résultat que voici :



Collage d'onglets résiduels du sampling des « Lavandières »,
d'après une aquarelle de Fortuné Viguier,
Marseille, 1841 - 1916, École provençale.
(Coll. de l'Artiste)
Format : 145 x 250 mm à la vue. Détail
© Hervé MOLLA - 2017






Chacun, à midi, restera juge de l'opportunité de l'intervention...